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Une réflexion sur l'intelligence et la conscience des animaux, à rebours des conceptions cartésiennes qui les réifient. L'auteure note que le jugement de l'homme sur l'animal procède de manière erronée, en examinant son intelligence par degrés plutôt que par formes, ce qui mène à des conclusions biaisées.
Des moules qui meurent de crise cardiaque, des fourmis esclaves qui se rebellent contre leurs maîtres, des singes qui usent d'un bâton pour sonder la profondeur de l'eau, des dauphins qui se suicident pour sauver le clan... Les prodigieuses capacités des animaux n'ont pas fini de nous surprendre, et pourtant, dans l'imaginaire collectif, nous sommes persuadés de leur infériorité parce que nous raisonnons en termes de degrés et non de formes d'intelligence et que nous les forçons toujours à se mettre en mode humain pour les évaluer. L'homme a-t-il l'intelligence requise pour comprendre l'intelligence animale ?. Plus la morphologie des animaux s'éloigne de la nôtre, plus nous avons la fâcheuse tendance à sous-estimer leur mode de vie.. Les découvertes ont invalidé la théorie de Descartes qui voyait dans les animaux de formidables machines automatisées sans conscience dominées par leur instinct biologique. De la même manière, en postant des vidéos inédites, des milliers d'internautes contribuent à discréditer la doctrine d'un propre de l'Homme, voire d'une exception humaine, qui justifierait tous les mépris à leur égard. Car à l'heure de la rentabilité, nous n'avons jamais aussi peu considéré les animaux comme des cohabitants de cette planète. Il n'en demeure pas moins que ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous différencie. Mais sommes-nous prêts pour autant à abolir l'esclavage animal ?.