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L'auteur s'appuie sur ses connaissances des sociétés antiques et primitives pour appeler à résister face au capitalisme qu'il accuse de pousser la société à fuir les aspects tragiques de la condition humaine tels que la mort et la maladie. Il préconise l'élaboration d'une nouvelle culture fondée sur l'acceptation de notre mortalité.
« Venez, s'époumone le transhumaniste dans son mégaphone médiatique, c'est moi qui vends le baume souverain, c'est moi qui détiens le fil d'Ariane conduisant hors du labyrinthe de la souffrance et de l'ennui ! Suivez-moi, je serai votre pasteur et vous serez mon troupeau, et nous cheminerons ensemble - moi dessus, vous dessous - vers les champs gras et frais de l'âge d'or ! » Peu lui importe que ceux qui ne suivent pas soient abandonnés à la désolation ou à la famine. Peu lui importe que ceux qui résistent soient soumis à la brutalité militaro-policière robotisée. Peu lui importe que, pour « gagner sur le temps », il faille sacrifier le troupeau des consentants à la division, la mécanisation et l'anomie. « Il n'en est que plus aisément malléable », ricane-t-il doucement. Peu lui importe que, pour pérenniser l'engraissage du Dieu-argent, il faille faire de la souffrance propre à la condition humaine l'instrument de la souffrance artificiellement reconduite. « C'est là un filon indéfiniment exploitable », se réjouit il en clignant de l'oeil....