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Depuis La nuit des morts-vivants en 1968, les zombies ont colonisé les écrans et nos imaginaires. De Zombie à World War Z, en passant par The walking dead, les personnages confrontés à la crise zombie perdent pied dans un monde en ruines. Cet essai analyse les défis géographiques et politiques de ces sociétés présentés au cinéma et à la télévision.
Depuis la déflagration La Nuit des morts-vivants en 1968, les zombies ont colonisé nos imaginaires et le box-office. On a beaucoup écrit sur ces créatures trahissant les pires angoisses des sociétés post-industrielles, un peu moins sur les personnages leur faisant face. Or les films de zombies mettent en scène des monstres, mais aussi des individus lambda contraints de réinventer, individuellement et collectivement, leur rapport au monde.. De Zombie à World War Z, en passant par The Walking Dead et 28 jours plus tard, les personnages confrontés à la crise zombie perdent pied dans un monde en ruines, instable, liquide. Face à cette incertitude chronique, ils développent des stratégies diverses pour survivre et, si possible, redonner du sens à leur environnement et « refaire monde ». Géographie zombie, les ruines du capitalisme explore via le cinéma les défis géographiques et politiques gue doivent relever nos sociétés, de notre rapport à l'Autre à la manière dont nous concevons nos lieux d'habitation..
